1844 – 22 octobre |
Naissance de Louis Riel dans la Colonie de la Rivière-Rouge. |
1858 |
L'archevêque Taché envoie Louis Riel et trois autres personnes au Bas-Canada pour qu'ils fassent des études en vue de devenir prêtres. Louis Riel a 14 ans. |
1864 – 1866 |
À la mort de son père en 1864, Louis Riel quitte le collège pour travailler et subvenir aux besoins de sa famille. Il trouve un emploi à Montréal comme stagiaire en droit. |
1866 – 1868 |
Louis Riel travaille à Chicago et à St. Paul. |
1868 |
Louis Riel revient à la Colonie de la Rivière-Rouge. |
1869 |
Le Canada commence l'arpentage de la route Dawson à partir du lac des Bois. |
1869 – juillet |
William McDougall, ministre des travaux publics du Canada, ordonne l’arpentage de la Colonie de la Rivière-Rouge. |
1869 – 19 juillet |
Lors d’une rencontre avec des résidents métis, Louis Riel fait un discours sur leurs droits en cas d’annexion des territoires de la Compagnie de la Baie d’Hudson (CBH) par le Canada. |
1869 – août |
Sur les marches de la Cathédrale de Saint-Boniface, Louis Riel déclare que les plans du gouvernement fédéral en matière d’arpentage constituent une menace. |
1869 – septembre |
William McDougall est nommé lieutenant-gouverneur des Territoires du Nord-Ouest. |
1869 – 11 octobre |
Des cavaliers métis, menés par Louis Riel, arrêtent l’arpentage des terres du Canada . |
1869 – mi-octobre |
Le Comité national des Métis, présidé par John Bruce, est mis sur pied. |
1869 – 25 octobre |
Louis Riel se présente devant le Conseil d’Assiniboia et déclare que le Comité national empêchera l’entrée de tout gouverneur à moins que l’union avec le Canada soit fondée sur des négociations avec les Métis et avec la population en général. |
1869 – 2 novembre |
Les Métis rencontrent le lieutenant-gouverneur au poste de la CBH de Pembina et lui ordonne de retourner aux États-Unis. Les Métis, menés par Louis Riel, s'emparent d'Upper Fort Garry. |
1869 – 6 novembre |
Louis Riel demande aux résidents anglophones d’élire 12 représentants de leurs paroisses pour participer à une assemblée avec des représentants métis. |
1869 – 16 novembre |
Le gouverneur de la CBH, M. Mactavish, ordonne aux Métis de déposer les armes. |
1869 – 23 novembre |
Louis Riel propose la formation d’un gouvernement provisoire. |
1869 – 1er décembre |
Transfert des terres de l’Amérique du Nord britannique de la CBH au Canada. Louis Riel présentesa « Liste des droits» à l’assemblée. |
1869 – 7 décembre |
John Christian Schultz et les partisans du parti « canadien » sont temporairement emprisonnés. |
1869 – 8 décembre |
Un gouvernement provisoire est formé. John Bruce en est nommé président. |
1869 – 18 décembre |
William McDougall part pour l’Ontario après avoir entendu que l’union était reportée jusqu’à ce qu’une transition paisible soit garantie. |
1869 – 27 décembre |
Louis Riel devient président à la place de John Bruce. |
1870 – 10 février |
La Liste des droits est approuvée pour les négociations avec le gouvernement fédéral concernant le statut de province. |
1870 – 17 février |
Les gardes provisoires de Riel arrêtent 48 hommes armés, les prétendus « Canadiens », à Upper Fort Garry. Leur chef, le Dr John Schultz, échappe à la capture et part pour l'Ontario. |
1870 – mi-février |
Charles Boulton, commandant du 46e régiment de milice et membre de l’équipe d’arpentage est condamné à mort afin de montrer l'exemple aux Canadiens qui ont tenté par deux fois de renverser Louis Riel. Louis Riel accorde plus tard le pardon à Charles Boulton en lui faisant promettre, en échange, que les paroisses anglophones éliraient des représentants. |
1870 – 4 mars |
Thomas Scott est exécuté. Arrêté le 17 février comme l’un des 48 Canadiens, Thomas Scott est décrit comme un homme mal embouché, ignorant et borné, qui ne cesse de se montrer dédaigneux envers les gardes. Il avait déjà échappé à l’emprisonnement et tenté de provoquer une guerre civile. Il est jugé et condamné à mort pour insubordination par un jury. LouisRiel refuse d’intervenir et rejette tous les appels, croyant sans doute qu’il était temps de démontrer que son gouvernement provisoire devait être pris au sérieux. |
1870 – 23 au 24 mars |
Trois délégués partent pour Ottawa. |
1870 – 12 mai |
L’Acte du Manitoba est promulgué (nom que préfère Riel) et reçoit la sanction royale. |
1870 – 24 juin |
Le gouvernement provisoire ratifie les termes de l'Acte du Manitoba. |
1870 – 15 juillet |
L’Acte du Manitoba entre en vigueur. Louis Riel a seulement 25 ans. |
1870 – 24 août |
L’expédition de Wolseley arrive; Louis Riel quitte Upper Fort Garry. Par crainte de se faire lyncher, il déménage au sud de la frontière des États-Unis. |
1870 – 2 septembre |
Le lieutenant-gouverneur A.G. Archibald arrive dans la Colonie de la Rivière-Rouge. Il y trouve une collectivité déchirée par la violence et terrorisée par les milices ontariennes. Il commence à établir une administration civile et forme un cabinet provincial. |
1870 – décembre |
La première élection provinciale au Manitoba a lieu. |
1871 – février |
Louis Riel tombe malade, souffrant peut-être d’une dépression nerveuse, et s’inquiète de sa sécurité personnelle et de son incapacité de subvenir aux besoins de sa famille. |
1871 – mai |
Louis Riel retourne chez lui à Saint-Vital. |
1871 – octobre |
Lors de l’incident avec les Fenians, un groupe d'Américains mal organisé parti en direction du nord pour pénétrer au Manitoba, Louis Riel recrute des cavaliers métis armés pour défendre le Manitoba. |
1872 – 2 mars |
Louis Riel s’exile volontairement à St. Paul, au Minnesota, à la demande de John A. Macdonald qui voulait, paraît-il, réduire les tensions et éviter des conflits entre le Québec et l’Ontario. |
1872 – 14 septembre |
Georges-Etienne Cartier gagne le siège de la circonscription de Provencher (Manitoba) lors de l’élection fédérale quand Louis Riel retire sa candidature pour rendre service à John A. Macdonald. |
1873 – mai |
M. Cartier décède. |
1873 – octobre |
Louis Riel est élu au Parlement, mais n’y entre jamais pour occuper son siège car il craint d'être arrêté pour meurtre. |
1874 – février |
Après la résignation du gouvernement de M. Macdonald, Louis Riel est réélu en février 1874, mais est expulsé du Parlement avant d’occuper son siège. |
1874 – septembre |
Après avoir été élu une troisième fois lors d’une élection partielle dans la circonscription de Provencher, Louis Riel tarde à occuper son siège et est encore une fois expulsé. |
1874 – octobre |
Louis Riel ainsi que Ambroise Lépine sont déclarés coupables du meurtre de Thomas Scott. |
1875 – janvier |
La peine de mort est commuée par le Gouverneur général en deux ans d’emprisonnement. |
1875 – février |
Le gouvernement libéral d’Alexander Mackenzie accorde l’amnistie à Riel et à Lépine à condition que ces derniers restent en exil pendant cinq ans. |
1875 – 1884 |
Louis Riel habite New York, épouse Marguerite Monet en 1881 (trois enfants), devient citoyen américain en 1883, et enseigne au Montana en 1884. |
1884 – juillet |
À la demande de résidents métis, Louis Riel vient à Batoche, dans les Territoires du Nord‑Ouest (actuellement en Saskatchewan). |
1885 – 9 au 12 mai |
Les défenseurs métis subissent une défaite décisive lorsqu’ils livrent bataille à la Milice du Canada pendant la bataille de Batoche. Les troupes canadiennes, commandées par le major-général Frederick Middleton, sont plus nombreuses et mieux armées. La Rébellion du Nord-Ouest est terminée. Louis Riel se rend à M. Middleton et est amené à Regina. |
1885 – 16 novembre |
À 41 ans, Louis Riel est pendu pour haute trahison à Regina. |